#fxsw: les frenchies aux South By Southwest

Le 15 mars 2010

Un groupe de veilleurs français, issus pour la plupart d'entreprises et de réseaux amis (La Cantine, Bearstech, OrangeLabs...), se font et nous font plaisir en suivant l'un des festivals majeurs de l'univers du web : le South By Southwest. Plusieurs articles sont déjà publiés sur leur blog, celui que nous vous proposons présente le festival.

Un groupe de veilleurs français, issus pour la plupart d’entreprises et de réseaux amis (La Cantine, Bearstech, OrangeLabs…), se font et nous font plaisir en suivant l’un des festivals majeurs de l’univers du web : le South By Southwest. Plusieurs articles sont déjà publiés sur leur blog, celui que nous vous proposons présente le festival.

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South by SouthWest (SXSW), c’est la combinaison de trois festivals, Web, musique et cinéma, durant 10 jours, à Austin, au cœur du Texas. Je m’y rends pour la première fois, avec des attentes à la hauteur de la réputation de l’événement.

Le festival Web (dit « interactive ») est l’un des plus gros regroupements annuels des acteurs du web, tout particulièrement du web 2.0 ou « social ». Pendant 5 jours, plus de 400 conférences et discussions auscultent le présent et le futur du web. Des entreprises, des consultants, des universitaires, imaginent l’évolution des multiples facettes de notre vie en ligne, depuis la consommation jusqu’à la religion, en passant pas la sociabilité, la sexualité, le divertissement, l’humour, la politique, etc.

Le format des conférences évite tant le côté « salon » des grands événements marketing où les entreprises viennent vendre leurs produits, que l’aspect parfois élitiste des conférences purement universitaires. Le festival connaît un succès croissant, et a accueilli près de 10 000 participants l’année dernière, contre 5000 en 2007. C’est le but premier de mon voyage.

Le festival musique est le plus ancien. Créé en 1987, il est devenu aujourd’hui l’un des principaux rendez-vous de la musique indépendante américaine. Plusieurs centaines de groupes sur 8 scènes différentes au programme officiel, auxquels il faut ajouter les concerts du off, au moins aussi nombreux. Des conférences et panel, similaires à ceux du festival « interactive », cogitent pendant ce temps sur le futur de la musique, en se demandant par exemple comment on écoutera de la musique en 2020 ou comment réconcilier les gens avec l’industrie du disque.


Se greffe à tout ça un festival de cinéma indépendant,
dont les projections s’étalent  sur dix jours, avec remise des prix à la fin comme il se doit.

D’après ce que j’en ai lu, d’autres facteurs contribuent à faire de SXSW un événement particulièrement agréable. Tout d’abord, de très nombreuses parties sont organisées tous les soirs, sponsorisées par les boîtes high-tech, et c’est une loi sociologique intangible que la bière gratuite favorise le networking, les rencontres et la créativité.

Ensuite, c’est le printemps à Austin, il fait doux et les arbres sont en fleur, ce qui ne gâche rien. Enfin, Austin a beau être située au Texas, patrie de la dynastie Bush, c’est plutôt une enclave « libérale » (i.e. de gauche) dans un état ultra-conservateur, la seule ville de tout le lone-star-state où l’on peut apercevoir les autocollants « f**k bush » et « no war in Irak », si répandus en Californie et sur la côte Est. Autrement dit, c’est plutôt l’Amérique que les Français aiment.

Voilà du moins ce que j’en ai lu ou ce qu’on m’a raconté. Ne reste plus qu’à aller vérifier. Décollage jeudi, 9h35.

[MAJ] Une interview d’Eric Scherer, qui fait le bilan de ces premiers jours de festival, a été publié en fin de journée: Enjoy !

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