Haïti: l’humanitaire et les médias sociaux
Le tremblement de terre de Port au Prince a fait passer l’humanitaire au numérique. Véritable QG d’informations sur la catastrophe, le site collaboratif Ushahidi, d’origine africaine, propose une page spéciale agrégeant de multiples fonctions ....
Comme le dit RWW, le tremblement de terre de Port au Prince a fait passer l’humanitaire au numérique !
Exemples :
Véritable QG d’informations sur la catastrophe, le site collaboratif Ushahidi, d’origine africaine, propose une page spéciale agrégeant de multiples fonctions (infos, aides, incidents, dons, cartes géographiques, zones de soins, flux de population…) alimentée par le web et les téléphones mobiles en plusieurs langues. Il travaille avec l’ONU et de nombreuses autres organisations humanitaires et technologiques. Ushahidi explique ici comment il s’organise.
La page Global Disaster Relief sur Facebook avait dimanche près de 100.000 fans, celle sur le seisme, Hearth Quake Haiti plus de 230.000 membres et celle del’aide plus de 108.000.
Google a mis à la disposition son service Geoye d’images satellites, une page pour venir en aide aux victimes, et une autre pour retrouver des gens.
Global Voices agrège aussi des flux d’informations (textes, tweets, photos, témoignages…) en plusieurs langues.
Le site Dipity propose une frise chronologique des informations (y compris des videos) et Wikipedia tente de rester informée des dernières évolutions en offrant une multitude de liens.
Les ONG utilisent d’ailleurs désormais très rapidement les réseaux sociaux comme ici Oxfam avec Youtube, ou l’Unicef avec Twitter, l’UNDP avec Flickr, ou la Croix Rouge. Apple a également mis à la disposition son service itunes.
Les médias classiques ne sont pas en reste :
Comme le montre Hitwise, les sites des médias traditionnels ont notamment été à l’origine d’un trafic considérable vers les sites de dons pour les victimes.
Des journaux ou des télés ont créé des listes de flux Twitter sur la catastrophe, comme le Los Angeles Times, NPR, le NYTimes ou CNN, qui a recensé près de 70 flux, et qui propose une page web spéciale, comme le Miami Herald.
Comme souvent, l’équipe d’infographies animées et interactives du New York Times a réalisé des documents de qualité : l’étendue des dégats, une carte avant et après le seïsme, un diaporama.
Le site Big Picture du Boston Globe donne en très haute résolution les photos des grandes agences de presse et des reporters du groupe NYTimes.Le LA Times a produit une application flash expliquant les tremblements de terre.
Preneur d’autres exemples si vous en avez, y compris en Europe.
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» Article initialement publié sur AFP Mediawatch
» Illustration issue de l’album Flickr de l’ONU consacré à la catastrophe
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