OWNI http://owni.fr News, Augmented Tue, 17 Sep 2013 12:04:49 +0000 http://wordpress.org/?v=2.9.2 fr hourly 1 Vendredi c’est Graphism ! http://owni.fr/2012/06/08/vendredi-cest-graphism-tatouage-tedxpu/ http://owni.fr/2012/06/08/vendredi-cest-graphism-tatouage-tedxpu/#comments Fri, 08 Jun 2012 14:19:54 +0000 Geoffrey Dorne http://owni.fr/?p=112924

Allez hop, on commence notre belle et grande revue de la semaine avec un tout nouveau projet d’artiste sur… les tatouages !Je n’ai pas de tatouages mais pourtant, cet art me fascine étrangement. En effet, un tatouage c’est avant tout une histoire, un passé, une pensée, une façon de s’exprimer par l’esthétique d’un dessin et l’esthétique d’un corps. Ainsi, j’ai été ravi de découvrir « Pen & Ink », un tout nouveau blog sur les tatouages ​​et les histoires qui se cachent derrières. Créé par Isaac Fitzgerald et Wendy McNaughton, chaque article dispose de l’illustration d’un tatouage accompagné de son histoire… manuscrite !

Un résultat très intéressant s’en dégage.

tatoo Les tatouages et... leurs histoires !

source

On continue avec une vidéo très intéressante ! Il s’agit du SENSEable City Lab qui a conclu un partenariat avec la division SNCF pour la recherche et l’innovation afin de présenter de nouvelles façons de mieux comprendre comment les gens accèdent aux différentes parties de la France en utilisant le système ferroviaire à grande vitesse. Les réseaux de transport sont aujourd’hui très denses et sont munis de capteurs et des systèmes numériques pour faciliter les opérations de routine.

La vidéo ci-dessous combine ainsi plusieurs ensembles de données générées par ces systèmes pour fournir de nouvelles perspectives sur la façon dont la France se déplace sur le rail jusque parfois très tard ! L’idée est aussi de comprendre d’une meilleure façon comment les passagers sont affectés par les retards des trains et pourquoi pas, limiter le retard par passager tout en augmentant la satisfaction des passagers en général.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

On enchaîne avec le logo de la semaine ! Dans la grande famille des « rebranding », je vous présente le nouveau logo de Twitter ! Twitter est un oiseau bleu… et l’oiseau bleu est Twitter ! En effet, l’image de Twitter a su s’imposer rapidement et facilement en quelques années auprès du grand public. Ce nouveau logo est en fait un « rebranding », une nouvelle version du même logo de marque. Twitter nous propose donc une version simplifiée du petit oiseau bleu qui prend son envol.

Le directeur de la création de la société, Doug Bowman, en a fait l’annonce hier sur le blog de Twitter, en déclarant:

« À partir de maintenant, cet oiseau est le symbole universellement reconnaissable de Twitter. Notre nouvel oiseau naît de l’amour pour l’ornithologie, du design et de la créativité et de la géométrie simple. Cet oiseau est conçu uniquement à partir de trois séries de cercles qui se chevauchent – semblable à la façon dont les réseaux, les intérêts et les idées se connectent et se croisent. Ainsi, un oiseau en vol est la représentation ultime de possibilité de liberté et de l’espoir sans limites. »

Le logo :

Cliquer ici pour voir la vidéo.

log Focus sur le nouveau logo de Twitter !

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Allez hop on continue notre revue de la semaine avec la vidéo de mon talk que j’ai eu la chance de faire pendant TEDxParis Université. En tant que designer, j’étais invité à parler librement autour du design et de la thématique de TEDx Paris Université (TEDxPU pour les intimes) : “Sortir de la Caverne”. J’en ai donc profité pour présenter ma vision personnelle de la posture du designer et ma façon de partager. Evidemment, le format de TED est particulier, c’est un exercice de style dans lequel on vient raconter un parcours, une histoire, une expérience de vie, etc.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

source

J’ai toujours été un grand fan des livres, des affiches et des cartes en pop-up . C’est donc avec plaisir que je vous présente une découverte de la semaine avec le graphiste Mengyu Chen qui a créé une magnifique collection d’animations sur des feuilles de papier. Ce graphiste & directeur artistique de Portland s’appelle Mengyu Chen et travaille actuellement sur une nouvelle bande dessinée. En attendant, ses idées et l’exécution de ses affiches / cartes pop-up sont vraiment très spectaculaires !

Delightful Paper Pop Ups by Jenny Chen pop ups paper illustration design animation

Delightful Paper Pop Ups by Jenny Chen pop ups paper illustration design animation

Delightful Paper Pop Ups by Jenny Chen pop ups paper illustration design animation

Delightful Paper Pop Ups by Jenny Chen pop ups paper illustration design animation

Delightful Paper Pop Ups by Jenny Chen pop ups paper illustration design animation

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On termine avec Konstantinos Frantzis, Kat Zorina et Ruben van der Vleuten qui ont construit un mélangeur à cocktails relié à… Twitter évidemment ! Un peu comme le piano cocktail de notre ami Boris Vian, cette installation est un prototype qui, selon les “trending topics” de Twitter, viendra choisir les ingrédients puis mélanger.

Tweets Tasty, c’est son petit nom, est donc une expérience de visualisation de données qui permet aux utilisateurs d’explorer les tendances actuelles à travers le “goût de twitter”. Ils utilissent l’API de Twitter et recueille les tweets contenant les noms des fruits spécifiques tels que les ananas, les pommes ou encore la carotte… le tout crée un cocktail ou un smoothie. Drôle d’idée non ?

Cliquer ici pour voir la vidéo.

source

Le WTF de cette semaine est signé par la Moselle avec son nouveau logo de “Moselle Tourisme”. Un WTF graphique donc car la Moselle reprend donc son logo “officiel” et crée un logo mashup dans lequel on retrouve l’ancien logo de Twitter (dont les droits sont déposés), le petit pouce de Facebook (pareil) ainsi qu’une icône de flux rss et un grand + pour rappeler Google+… le tout ressemble à une icône d’application iPhone. Gloups !

“Il est le fruit d’un travail autour d’une identité visuelle vivante et dynamique qui évoque le web 2.0 à travers l’utilisation des éléments graphiques représentant différents réseaux sociaux tels que l’oiseau de Twitter, le + de Google +, le pictogramme Flux RSS et la main caractéristique de Facebook.Son effet brillant ou « Glossy » lui confère un aspect graphique faisant référence à une application Smartphone.Le code couleur utilisé bleu et orange fait référence à l’identité de Moselle Tourisme.Il reprend l’initiale du logo Moselle Tourisme qui devient un symbole à part entière.”

source & source

Pour le mot de la fin, je voulais vous proposer de hacker l’autisme, de vous plonger dans un drôle d’univers avec ce clip, de télécharger ce joli caractère intitulé Metropolis ou encore d’apprécier la finesse du dessin de meuble… en 3D !

Bon week-end et… à la semaine prochaine pour de nouvelles aventures ;-)

Geoffrey

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Miru Kim: la ville, nue http://owni.fr/2011/05/08/miru-kim-nudite-et-spleen-en-ville/ http://owni.fr/2011/05/08/miru-kim-nudite-et-spleen-en-ville/#comments Sun, 08 May 2011 12:30:57 +0000 Louis Imbert http://owni.fr/?p=55440 Comment avez-vous conçu votre série “Naked City Spleen” ?

J’ai travaillé sur cette série pendant cinq ans. J’ai exploré des usines abandonnées, des ruines urbaines, différentes sortes de tunnels, j’ai escaladé des ponts… Je prenais des clichés un peu partout et je trouvais qu’il manquait quelque chose.

Puis j’ai décidé d’insérer une figure humaine dans mes images, un élément vivant. Emmener un modèle avec moi était trop compliqué, j’ai donc posé moi-même, sans vêtements.

Le nu donne une dimension universelle, atemporelle aux photos, la pose est souvent presque animale. C’est une façon extrêmement simple de montrer un être vivant habitant plus ou moins ces espaces.

Comment explorez-vous ces lieux ? Dans quel état d’esprit ?

J’ai commencé à explorer pour échapper à l’espèce de dépression qui accompagne la vie en ville, la solitude. Lorsque je rentre seule dans un tunnel abandonné, j’ai extrêmement peur. Cela devient une espèce d’épreuve, une façon de me forcer à dépasser mes craintes. A l’intérieur, j’ai parfois l’impression de perdre le sens du temps, de la durée.

Dans les tunnels, vous ne voyez pas la lumière du jour, vous pouvez y passer dix heures de rang et c’est seulement quand vous sortez que vous vous rendez compte à quel point vous êtes épuisé. Ça m’est arrivé souvent à Paris, dans les catacombes. Puis vous retournez vers la vie quotidienne, vous vous sentez régénéré, rafraîchi. Cela devient une forme de catharsis.

A quel point recherchez-vous le danger ?

Si vous n’êtes pas prudent, si vous tombez à travers un sol pourri par exemple, il n’y a personne pour vous venir en aide. Cela peut être très dangereux.

Un jour, je prenais des photos dans un tunnel de Hell’s Kitchen, à New York, et j’ai aperçu la lumière d’une lampe-torche au bout du tunnel. Ce n’était pas un policier : son pas n’était pas assez régulier, pas assez décidé. J’étais terrifiée.

Je me suis rhabillée et j’ai vu arriver un vieil homme qui vivait dans le tunnel. Il était extrêmement calme, il avait l’air gentil, pas violent. Je lui ai expliqué mon projet, puis j’ai recommencé à poser à côté de lui.

A la fin, il a nettoyé mes pieds avec un tissu et m’a raccompagnée jusqu’à la sortie du tunnel. Après ça, j’ai essayé de ne plus explorer seule.

Comment avez-vous décidé d’explorer d’autres villes que New York ? Est-ce que cela a changé votre travail, ou est-ce toujours plus ou moins la même usine, le même tunnel que vous visitez ?

J’ai commencé à expérimenter dans des espaces abandonnés à Berlin, je prenais des cours aux beaux-arts là-bas. Puis je suis rentrée à New York pour finir mes études et j’ai continué d’explorer.

Quand j’ai découvert les catacombes de Paris, je me suis rendu compte qu’il y avait dans chaque ville différentes strates d’histoire auxquelles les gens n’ont pas forcément accès et j’ai voulu aller voir ça dans d’autres villes : à Londres, à Montréal, dans les villes proches de New York comme Philadelphie, Detroit, et puis à Séoul et Istanbul.

J’ai trouvé des espaces qui se ressemblaient profondément.
Quand vous regardez mes photographies, celles prises à l’intérieur, pas sur les toits, vous ne pouvez pas savoir dans quelle ville vous vous trouvez : ce sont toujours de vieilles structures industrielles, quasiment les mêmes, quelles que soient la ville et la culture.

Écoutez aussi l’intervention TED de Miru Kim (février 2009)


Retrouvez notre Une sur les explorateurs urbains (illustration CC Loguy)
- Une galerie Street Art dans le ventre de New York
- Spéléologie urbaine à Brooklyn

Photographies de Miru Kim © tous droits réservés

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TED 2011: le voeu de JR http://owni.fr/2011/04/07/ted-2011-le-voeu-de-jr/ http://owni.fr/2011/04/07/ted-2011-le-voeu-de-jr/#comments Thu, 07 Apr 2011 17:00:26 +0000 Julien Goetz http://owni.fr/?p=55631

En octobre dernier, l’artiste français JR recevait le prix TED pour l’ensemble de son travail depuis 10 ans. Au-delà de la reconnaissance de la communauté TED, ce prix engage surtout son bénéficiaire à annoncer un “voeu” quelques mois plus tard. “A wish to change the world” – simple, non ?

JR est donc remonté sur la scène de TED pour présenter son projet autour de la question “L’art peut-il changer le monde ?”.

24 minutes d’intervention sur le fil, où JR nous embarque à bord de ses folles virées toutes aussi pleines d’humour que d’humilité, avec toujours comme moteur ce désir de créer du lien, des ponts, du regard et de l’échange.

Allez, quelques morceaux choisis pour vous mettre l’eau à la bouche :

La ville est la meilleure galerie que je pouvais imaginer, j’étais confronté directement avec le public, dans les rues.

Et elle a dit : “Vous savez quoi ? Nous avons faim de culture. Nous avons besoin de culture là dehors”.

Ce que nous voyons change ce que nous sommes.

> Photos CC FlickR : PaternitéPas d'utilisation commercialePartage selon les Conditions Initiales Nicolas Haeringer

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Jonathan Harris, poète des data http://owni.fr/2010/11/08/jonathan-harris-poete-des-data/ http://owni.fr/2010/11/08/jonathan-harris-poete-des-data/#comments Mon, 08 Nov 2010 14:15:53 +0000 Nicolas Kayser-Bril http://owni.fr/?p=34875 Si vous pensiez que des mots aussi barbares que datamining, base de données ou ontologies ne pouvaient pas créer de la beauté et de la poésie, c’est que vous ne connaissez pas encore Jonathan Harris.

Harris est un artiste des données. Du haut de ses 31 ans, il a déjà à son actif une vingtaine de projets visibles sur son site, number27. Alors qu’il travaillait sur un projet de visualisation de l’actualité, 10×10, il croisé Upendra Shardanand, CEO de Daylife, une plateforme de publication pour sites d’actu. Shardanand dit de lui très justement:

Harris comprend le web intuitivement. Il l’utilise comme un sculpteur utilise l’argile.

Sa technique tient dans le code (il maîtrise PHP, ActionScript, Java et C++), son inspiration reste la même : comment raconter des histoires sur le web, et comment raconter les histoires du web. Il est fasciné par l’art de raconter des histoires et de transmettre un message à travers elles.

Il a donné une présentation à la conférence de l’ONA, le 30 octobre dernier, largement saluée comme la meilleure du week-end. La vidéo est un enregistrement du livestream. Harris a participé à une conférence TED il y a deux ans, produisant une vidéo de meilleure facture placée au pied de la page.

We Feel Fine

We Feel Fine est un ‘aspirateur’ cherchant, sur les blogs, toutes les phrases contenant les mots I feel ou I am feeling. Il mouline les phrases avec de puissants algorithmes qui mettent en forme des millions de sentiments publiés sur le web. Cette somme de pensées est agrégée dans un applet Java, où Harris a tenté de reproduire les mouvements humains. Si vous laissez l’applet ouvert, les sentiments s’agglomèrent. A l’inverse, si vous cliquez au hasard, ils s’enfuient loin du danger que représente le curseur. Les statistiques produites par l’outil sont également impressionnantes. Harris arrive par exemple à montrer que le sentiment de joie augmente régulièrement jusqu’à 60 ans, période où le sentiment de solitude reprend le dessus.
Harris a donné une présentation TED sur le sujet il y a 3 ans.

La chasse à la baleine

Interface de visualisation du diaporama de "The Whale Hunt"

En mai 2007, Harris part observer les pêcheurs de baleine en Alaska. Plutôt que d’en ramener un reportage ou même un webdoc, il réinvente complètement le mode de récit sur le web.

Pour produire Whale Hunt, Harris a pris une photo toutes les 5 minutes pendant une semaine. La fréquence des photos était fonction de son rythme cardiaque: plus il augmente, plus il prend de photos. Le résultat est une mosaïque de photos où l’on peut suivre, minute par minute, le voyage de Harris. Il nous plonge au plus près de son expérience, sans aucun recul.

I want you to want me

Avec I want you to want me, Harris répondait à une demande du musée d’art moderne de New-York. Il a agrégé les profils trouvés sur les sites de rencontre pour montrer comment les internautes se présentent, cherchent à plaire et trouver compagne ou compagnon.

Présentation TED, 2008

Illustration CC FlickR  Andy Polaine

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JR primé par TED http://owni.fr/2010/10/20/jr-prime-par-ted/ http://owni.fr/2010/10/20/jr-prime-par-ted/#comments Wed, 20 Oct 2010 13:18:18 +0000 Julien Goetz http://owni.fr/?p=32594 Le nom de l’heureux élu du prix TED 2011 tient en deux lettres : JR. Le photographe français vient d’être récompensé pour l’ensemble de son travail depuis dix ans. Tout a commencé en 2000 avec un appareil photo trouvé dans le métro parisien. Depuis, JR n’a plus lâché le déclencheur et il s’est offert le luxe de la plus grande galerie d’exposition au monde : la rue.

Ancrées dans la mouvance des activistes urbains, ses actions investissent l’espace public de manière magistrale. Les très grands formats qu’il colle sur les murs de nos villes transforment à la fois notre regard et notre environnement. Dans une société gavée d’images, celles de JR ont un impact hors normes. Elles redessinent la géographie de notre quotidien visuel et replacent l’humain au premier plan.

Parmi ses projets importants, on peut citer “Portraits d’une génération” (2006) où il affichait des portraits grands format de jeunes de banlieue dans des quartiers bourgeois de Paris. Illégal à l’origine, ce projet est devenu légal lorsque la mairie de Paris a choisi de mettre ces photographies sur ses bâtiments.

En 2007, il déploie la plus grande exposition illégale jamais réalisée : “Face 2 Face” : d’immenses portraits d’Israéliens et de Palestiniens qui se font face non seulement dans huit villes palestiniennes et israéliennes mais aussi de part et d’autre de la barrière de sécurité. Un tour de force vu les conditions drastiques de contrôle sur place.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Women are heroes“, son dernier projet, l’emmène tout autour du globe pour réaliser des portraits de femmes qu’il affiche ensuite en très grand format : dans le bidonville de Kiberia à Nairobi (Kenya) d’abord, puis au Cambodge (Phnom Penh) et en Inde (New-Delhi et Jaïpur), au Brésil (Rio de Janeiro) et l’an dernier à Paris, sur les quais de Seine. Il en a d’ailleurs tiré un film, présenté à la semaine de la critique lors du dernier Festival de Cannes, qui devrait sortir en janvier 2011.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Cerise sur le gâteau, JR refuse catégoriquement de se mettre en avant. Il n’apparait jamais clairement sur les photos, son identité n’est pas connue du grand public. Observateur engagé, il préfère rester en retrait derrière l’anonymat de son objectif et laisser ses installations créer le dialogue. Aucune réponse dans sa démarche, aucune pensée pré-mâchée, simplement des visages affichés sur nos murs comme autant de questions, d’invitations à la rencontre.

Le prix TED se compose d’une dotation de 100.000 dollars et de la mise en place d’un projet unique “A wish to change the world” où chaque année le bénéficiaire du prix développe une idée qui lui tient à cœur avec le soutient concret de la communauté TED. Cette année, le projet devrait donc questionner notre rapport à l’image et la place de l’art au cœur de nos vi(ll)es, comme espace d’échanges et de socialisation. Le “vœu” de JR sera annoncé en février prochain à Long Beach (Californie), à l’occasion de TED 2011. À suivre…

Le site de JR

Découvrez l’interview de JR sur le site de TED

Quelques vidéos des actions de JR

(et d’autres à découvrir sur sa chaîne DailyMotion)

Collages sur les murs de Montfermeil en 2004

Cliquer ici pour voir la vidéo.

JR sur les murs de la Tate Modern Gallery à Londres

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Action de collage à Bruxelles en 2008

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Extrait du film à venir : “Women are heroes”

Cliquer ici pour voir la vidéo.

“Women are heroes” sur les quais de Seine

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Crédit photo cc FlickR : erase, F4BZ3F4B.

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La vidéo en ligne: un accélérateur d’innovation plus puissant que l’imprimerie http://owni.fr/2010/09/16/la-video-en-ligne-un-accelerateur-dinnovation-plus-puissant-que-limprimerie/ http://owni.fr/2010/09/16/la-video-en-ligne-un-accelerateur-dinnovation-plus-puissant-que-limprimerie/#comments Thu, 16 Sep 2010 15:01:21 +0000 Sylvain Lapoix http://owni.fr/?p=28366 Cliquer ici pour voir la vidéo.

C’est un cercle vertueux qui s’autoalimente : une audience amène la lumière et la motivation qui appellent la foule. La logique des vidéos virales. La logique des TED Talks qui, depuis 2006, livrent en Creative Content des conférences des plus grands innovateurs et penseurs de la planète. Une logique qui, selon Chris Anderson, le créateur de TED.com, pourrait être la nouvelle logique d’une éducation massive, populaire et créative.

La « catalyse de l’innovation par la foule » / « crowd acceleration innovation »

Pour cet ancien journaliste, pas de mystère aux performances vidéos du jeune Anjelo (alias Lil Demon), break dancer de 6 ans : le temps consacré pour arriver à sa maîtrise technique, la diffusion de ses acrobaties et leur succès participent du même principe. Sous la forme d’une grande roue de fête foraine, Anderson énumère les réservoirs qui alimentent ce qu’il nomme « catalyse de l’innovation par la foule » (« crowd accelerated innovation ») : la foule, la lumière et le désir.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Sans la « lumière », visibilité nécessaire au phénomène, pas de diffusion. Sans le « désir », pas de motivation pour les heures de répétition et d’essais-erreurs nécessaires au perfectionnement. Et sans la « foule », pas de progrès, faute « d’écosystème favorable à l’innovation », où chacun assume vis-à-vis de la création et des autres son rôle de commentateur, créateur, sceptique, enthousiaste ou chasseur de tendances… Trois indicateurs qui, sur Internet, s’alimentent mutuellement : la lumière et le désir donnent accès à la foule de l’audience qui, directement (via les réseaux sociaux) ou indirectement (via les hits, liens entrants ou « vues » sur Youtube) offrent plus de lumière et de désir (de reconnaissance, de partage, etc.).

La nouvelle révolution de la transmission après Gutenberg

Un mécanisme d’amélioration qui ne fonctionne qu’en mode ouvert. « C’est en livrant ce que vous considérez comme votre plus précieux secret que des millions de gens pourront l’améliorer », s’enthousiasme Anderson, prenant exemple sur ses conférences : publiées en Creative commons, les vidéos de TED.com ont donné lieu à 300 millions de visionnages entre juin 2006 et juin 2010, des traductions en 70 langues et plusieurs milliers de vidéos estampillées TEDx, marque d’usage libre dérivée du cycle de conférence initial.

Une révolution qui, pour Anderson, concurrence rien moins que Gutenberg : précédent l’invention de l’imprimerie, colportant au bout du monde les idées et les opinions, toute l’histoire de l’Humanité s’était construite à l’aune de la discussion. La démocratisation de l’accès à Internet, l’explosion récente des limites de la bande passante et du stockage et l’effondrement du prix des caméras transforment le web en vecteur permanent de millions de discussions. Aussi bien dans leur propos que dans leur contenu non verbal : « le ton, les expressions du visage, le contact visuel, la réaction du public… Énumère Anderson. Ce sont des éléments clés de la motivation. Tout ça, sur un écran de quelques pouces de large. »

Faire de la foule de consommateur une université de contributeurs

Et ce vecteur a un potentiel d’application hors du commun, « car il montre plus que des paroles », il met en scène des « compétences ». La plate-forme de vidéos scientifiques Jove a ainsi répondu à un problème typique de la recherche contemporaine : comment répliquer une expérience décrite dans un article de revue scientifique ? « Cela prend parfois plusieurs mois, des milliards de dollars pour y arriver », assure-t-il. Là où une vidéo « montre » une manipulation cellulaire, un processus expérimental en quelques images, une poignée de mouvement et les couleurs et légendes nécessaires.

Une logique qui ouvre pour Chris Anderson un nouveau paradigme d’éducation :

Doit-on rester dans cet harassant schéma pyramidal ? Pourquoi pas un cycle pédagogique auto-entretenu où chacun peut participer ?

Un nouveau mode d’échange qui s’appuierait sur la mutation de chacun du consommateur passif au contributeur: « Qui est le prof ? Vous. »

Avec quelques caméras Flip et une connexion Internet, le bidonville de Kibera, dans la banlieue de Nairobi au Kenya, a pu monter son propre TEDx, exposer ses initiatives de vie locale et échanger l’expérience de ses talents : une école de cinéma, des initiatives pour recycler le contenu d’une décharge voisine, pour relancer la culture sur les terres souillées, monter une télévision… Une démonstration puissante du slogan de TED : « des idées qui valent la peine d’être partagées » (« Ideas worth spreading »).« Cette logique est profitable pour toutes les institutions », assure-t-il.

De sa nouvelle théorie, Anderson tire des enseignements pour sa propre initiative : le site TED.com permettra bientôt de répondre directement, en vidéo, de poster ses propres « TED talk »… Dans le simple but d’élargir la base.

Nous voulons passer d’une logique de une personne à beaucoup d’autres, à une logique du beaucoup à beaucoup. Si nous pouvons faire émerger le meilleur du meilleur d’un pool plus important, alors, la roue tourne.

Une vidéo initialement publiée sur TED.com.

Crédit photo CC Flickr WoodleyWonderWorks.

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4chan, retour sur un mythe d’Internet http://owni.fr/2010/06/03/4chan-retour-sur-un-mythe-dinternet/ http://owni.fr/2010/06/03/4chan-retour-sur-un-mythe-dinternet/#comments Thu, 03 Jun 2010 10:35:17 +0000 Martin Untersinger http://owni.fr/?p=17412 Cliquer ici pour voir la vidéo.

Qui est donc ce petit nerd maigrichon, presque trop petit pour la scène du TED ?

C’est Christopher Poole, aka “Moot”, fondateur du forum américain 4Chan. Il a longtemps été discret, n’accordant les interviews qu’au compte goutte (lire celle du NYTimes de mars dernier). Et pourtant: il est probablement un de ceux qui ont le plus compté sur Internet ces dernières années.

Il faut dire que le site qu’il a fondé en 2003 est une sorte de mythe. Un forum gigantesque, alimenté en permanence par des millions d’utilisateurs, le plus souvent anonymes, devenu en quelques années un des plus importants pourvoyeurs de LOL et de mèmes, s’affirmant comme un des avatars les plus prolifiques de ce que beaucoup appellent la culture internet.

Sept ans après sa création, avec plus de 8 millions de visiteurs et 600 millions de pages vues par mois, 4chan est devenu un mastodonte, un des plus grands sites internet du monde, avec une puissance de frappe qui force le respect. Christopher Poole revient ainsi pendant sur son discours sur les quelques faits de gloire du forum : la création des LOLcats, du rickroll ou de Pedobear, devenus des items culturels emblématiques du net.

Mais l’influence de cette bande de geeks s’étend plus loin. Lorsque le magazine Times fait appel au vote des internautes pour désigner la personne la plus influente de l’année 2008, les utilisateurs de 4Chan s’emparent de la question et submergent le site de votes en faveur de Moot… jusqu’à parvenir à lui faire remporter la compétition (devant Barack Obama, le Dalai Lama ou Vladimir Poutine…) ! Plus fort encore : les utilisateurs du forum ont voté de manière à ce que lus de hauts en bas, les premières lettres des noms figurant dans le classement forment le mot “Marble cake is also the game” !

“Moot” le rappelle dans son discours, 4chan s’est aussi fait un des hérauts de la lutte contre l’église de Scientologie, et a également réussi à démasquer, depuis une vidéo Youtube et en utilisant les réseaux sociaux, un internaute qui avait posté une vidéo de lui en train de maltraiter son chat.

Ce discours sur les apports et le mode de fonctionnement de 4chan pose évidemment la question de la vie privée sur Internet. En effet, sur le site, l’anonymat règne en maître et c’est probablement ce qui permet à ses utilisateurs de contribuer avec autant d’intensité (et souvent, il faut le dire, de vacuité) à l’activité du site. Normal que les récentes évolutions du web, vers un partage toujours plus large de nos données personnelles, aient tendance à désoler Poole: “4chan est un endroit ouvert, où les conversations ne sont pas filtrées. Actuellement, nous nous dirigeons vers plus de réseaux sociaux, où on dévoile son identité, où il y a moins de vie privée. Je pense que l’on perd quelque chose de précieux“.

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Crédit Photo CC Flickr : Redmaxwell.

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Minority Report IRL [en/15'] http://owni.fr/2010/06/02/minority-report-irl-en15/ http://owni.fr/2010/06/02/minority-report-irl-en15/#comments Wed, 02 Jun 2010 14:04:42 +0000 Guillaume Ledit http://owni.fr/?p=17364 Le conseiller scientifique de Minority Report, John Underkoffler, a présenté au dernier TED l’application qui a participé à la réussite du film: le machin plein d’écrans que Tom Cruise bouge avec son gant.

Que le premier geek qui ne s’est pas dit immédiatement: “il faut que je teste ça” me jette la première pierre. Ou qu’il l’a jette sur John, qui a créé G-Speak, l’interface qui supprime clavier et souris en prenant en compte la dimension spatiale.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Des développements applicatifs sont déjà en cours pour l’industrie aérospatiale, la bio-informatique ou le montage vidéo.

L’objectif de l’ancien du MIT et de son entreprise? “Que tous les ordinateurs du monde fonctionnent comme ça”

On en voit pas encore très bien l’utilité (un bon vieux filtre Google images ou Flickr permet de trier plus facilement les photos par couleurs…), mais la démonstration est impressionnante, à défaut d’être tout à fait convaincante.

Pour nous amis non-anglophones, la vidéo risque d’être sous-titrée assez rapidement, comme d’habitude chez TED.

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Copyright:|| on aurait beaucoup à apprendre de la mode http://owni.fr/2010/05/27/copyright-on-aurait-beaucoup-a-apprendre-de-la-mode/ http://owni.fr/2010/05/27/copyright-on-aurait-beaucoup-a-apprendre-de-la-mode/#comments Thu, 27 May 2010 08:51:40 +0000 Martin Untersinger http://owni.fr/?p=16677 Cliquer ici pour voir la vidéo.

Au TED 2010 (série de conférences organisée chaque année en Californie), Johanna Blakley, chercheuse à la University of Southern California en histoire de la culture et des médias, a donné un discours concernant l’usage du copyright dans l’industrie de la mode. Et il se trouve que ce domaine de la création n’est pas si éloigné que ça de celui de la musique ou du logiciel.

Son analyse est donc riche d’enseignement dans un contexte où les industries de la création se crispent maladroitement sur une protection de la propriété intellectuelle rendue obsolète par les évolutions rapides et inédites des nouvelles technologie et d’Internet.

Pour ceux qui ne sont pas familiers de la langue de Shakespeare, voilà un résumé des principales idées développées.

La mode : une industrie sans copyright basée sur la copie

Johanna Blakley commence son discours en prenant l’exemple d’une créatrice de mode en voyage à Paris, qui trouve une très belle veste dans un magasin, et qui décide purement et simplement… de la copier ! La chercheuse nous explique qu’en effet, toute l’industrie de la mode est basée sur la copie et l’adaptation.

Il y a une raison à cela : la mode est une des seules industries de la création à grande échelle à n’avoir jamais été sous le régime du copyright. La mode (ou plutôt l’industrie textile) a été très tôt considérée comme une utilité, c’est à dire un secteur d’activité qui participe directement au bien public et dont l’innovation – nécessaire pour la société – ne doit pas être bridée. Très tôt donc, les juges ont décidé que les créateurs de mode devraient se passer de propriété intellectuelle. Aujourd’hui, seuls les logos sont protégés.

Quand on y pense, c’est plutôt intrigant : la mode, une création artistique trop utile pour être sous copyright ? Si on va par là, il n’est pas plus absurde de dire la même chose concernant les logiciels ou la création artistique !

Pas de copyright: condition du succès !

À l’argument classique qui dit qu’il ne peut pas y avoir d’incitation à l’innovation sans protection de la propriété, Johanna Blakley nous prouve que c’est en fait l’inverse. Le succès de l’industrie de la mode repose sur l’absence de copyright. Étant donné que la copie est monnaie courante, il faut être constamment innover pour monétiser dans un interstice du marché non encore exploité. Plus fort encore, l’absence de copyright peut-être une incitation à proposer quelque chose d’impossible à copier (Blakley nous parle de chaussures avec une pièce en titanium: si la copie utilise un matériau moins cher, ça casse).

Les créateurs de mode ont transcendé une utilité pure (des vêtements pour se protéger du froid) en œuvre d’art (donc monétisable) grâce à cette absence de copyright, en évoluant dans un “écosystème de créativité”. Blakley nous rappelle que ce n’est pas pour rien que la principale inspiration des designers est un endroit où les gens adaptent et remixent en permanence : la rue.

Il faut s’accrocher pour l’argument suivant, tant il prend à contrepied tout ce qu’on nous rabâche. Prêts ?

Ceux qui gagnent le plus d’argent sont ceux qui copient le plus… et ceux qui sont le plus copiés. Blakley de s’expliquer : copier les grands créateurs et les vendre moins cher rapporte gros. En clair, des enseignes comme H&M et Zara font leurs milliards de dollars de chiffres d’affaire grâce à l’absence de copyright ! Sans pour autant impacter sur les grands créateurs. Pourquoi ? Pour une raison évidente : ceux qui se fournissent chez H&M ne sont pas les mêmes que ceux qui achètent les travaux des grands créateurs !

Les avantages de l’absence de copyright

La copie a donc de multiples avantages : cela permet la démocratisation, la diffusion plus rapide des modes, une obsolescence accélérée des produits et donc une incitation à l’innovation. De plus, et on en est toujours là, la question de savoir si une création est entièrement nouvelle reste insoluble.

L’industrie de la mode n’est pas la seule à être exempte de copyright: l’industrie alimentaire, l’automobile, les meubles, ou encore les tours de magie, les coupes de cheveux ou les feux d’artifices sont copiables et reproductibles à l’infini.

Et quand on compare les revenus des industries “copyrightées” avec les autres, surprise. On peut toutefois émettre un doute sur la pertinence de comparer des secteurs aussi différents.

Bazinga. A gauche, sans copyright, à droite, avec.

Le copyright est basé sur une idée qui avait court avant l’apparition d’Internet : l’opposition entre utilité et art, et entre productions physiques et intellectuelles. Ce discours nous montre qu’en fait, le copyright n’était peut-être pas nécessaire. Même avant l’avènement du réseau.

Blakley termine sa prestation en soulignant le fait que la création digitale bouleverse ce modèle : la création artistique n’a plus d’existence physique, c’est un fichier digital. Reste une simple et ultime question : quel est le genre de modèle de propriété qui va mener vers le plus d’innovation ?

Blakley d’affirmer que la mode est un très bon endroit pour commencer.

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A voir également, en plein dans le sujet : la vidéo All Creative Work Is Derivative, toute création est une adaptation ! ; Le droit d’auteur est-il une notion périmée ?

Crédit Photo Flickr : We Love Tienda.

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Samedi je cause à TED(x)… http://owni.fr/2010/01/30/samedi-je-cause-a-tedx/ http://owni.fr/2010/01/30/samedi-je-cause-a-tedx/#comments Sat, 30 Jan 2010 10:45:19 +0000 Vinvin http://owni.fr/?p=7429 [NDLR] Owni étant partenaire de l’évènement, nous vous en ferons un compte-rendu dans les prochains jours, stay tuned /-) Si vous ne pouvez attendre, suivez l’évènement en direct sur le site de Tedx Paris.

Flippant. Excitant.

Il y a trois mois, l’équipe de TEDx Paris, par l’entremise de son chef Mikiane, me demandait si je voulais délivrer le speech de clôture de leur événement. Tu m’étonnes… Dans le navire amiral TED, le Californien, il y a cette espèce de tradition de finir sur une note légère. Un des créateurs de TED, Tom Rielly, comédien de stand’up, a inventé et réussi l’exercice avec brio, offrant une prestation remarquable. C’est le modèle qu’on m’a montré pour me mettre à l’aise. “Rrrooo, c’est rien du tout, t’inquiètes pas, il y aura juste 650 personnes et ce sera retransmis en live sur le net…”. Bien sûr…

L’idée c’est de faire un résumé de ce qui s’est dit dans la journée, une sorte de bilan. Donc par définition, il faut que j’attende de savoir ce qui s’est dit pour pouvoir faire le résumé, bah oui, logique. Comme on ne me la fait pas, je me suis dit que j’allais choper les présentations des amis brillants, en avance, pour faire comme si j’improvisais dans la journée (quel coquin)… Hahaha… Oui mais non. Les gens sont indisciplinés, et moi le premier. J’ai des pistes, des bouts de présentations, des références, mais je n’ai pas la substantifique moelle. Rien à faire il va falloir que j’écrive sur place, pendant qu’ils parlent… Arrrghhhh !!!

Sarah Kaminsky livre

Il y aura Joel de Rosnay, Christophe Galfard (qui a bossé avec Stephen Hawking), Michel Benasayag (psychiatre, résistant guévariste, emprisonné, torturé), Sarah Kaminsky (raconte la vie de son père faussaire qui a sauvé des milliers de juifs pendant la guerre. Je vous conseille ce livre magnifique), Fabrice Grinda (sur son expérience de l’entrepreuneriat), Christine Ockrent (sur les médias et l’autre… mais qui ?), Oxmo Puccino (artiste rap/jazz), Gildas Bonnel (publicitaire et visionnaire sur les problématiques DD), Soro Solo, homme de médias au regard lucide sur l’Afrique et sur nous, Françoise Schein, “architecte de l’espace et de l’humain”, et femme de coeur (favelas de Rio), Guy-Philippe Goldstein, spécialiste des cyber-conflits, Anaïs Rassat (chercheur au Commissariat à l’énergie atomique), François Taddeï qui, en observant les bactéries, a imaginé un nouveau modèle d’éducation, et enfin Marina Cavazzana-Calvo sur les espoirs apportés par les thérapies géniques… Des visages nouveaux pour la plupart, des témoignages qui transportent.

Le but de TED et TEDx est d’offrir quelques heures d’énergie positive et de rêve. On s’assoit et on écoute des histoires vraies qui témoignent de quelque chose de fort, d’émouvant, de différent. Une parenthèse dans nos vies pour simplement écouter et finir la journée avec quelques pistes de réflexion sur le monde et sur soi. J’ai toujours été fan de cet événement et suis particulièrement heureux de participer à la première de son petit frère Français. On en recause la semaine prochaine… Je vous raconterai.

» Article initialement publié sur 20/20

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